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Veut-on attiser encore la colère des retraités ?

 

Le groupe La République En Marche a fait connaître des contributions sensées répondre aux attentes des Français. Dans la foulée, Edouard PHILIPPE a pris la parole pour confirmer l’intention exprimée par le parti majoritaire, sans rien apporter de plus.

Il s’agit de proposer d’indexer les retraites de base (Sécurité Sociale…) sur l’inflation,  mais uniquement pour les retraites d’un faible montant.

 

Une politique de gribouille.

LREM tente sans doute de corriger son vote récent.

Après une année blanche en 2018, en s’asseyant à nouveau sur le code de la sécurité sociale qui prévoit d’indexer les retraites sur l’inflation, ce groupe a voté pour 2019 une revalorisation de 0,3 % alors que l’inflation sera, selon tous les experts, largement supérieure. 

Appliquant sans doute le « en même temps » il évoque certes le principe d’indexation sur les prix, mais, réflexe social ou souci de faire des économies, il réserve cette mesure aux seules petites pensions.

 

Et nous voilà repartis pour la valse-hésitation qui a accompagné la hausse de la CSG.

    ­
  • Quel sera le seuil à partir duquel les retraités seront dits riches ? ­
  • Que fera-t-on pour les poly pensionnés ? ­
  • Faudra-t-il réintroduire le Revenu Fiscal de Référence ? 

 

Une nouvelle fracture sociale.

Les retraités ne supportent pas d’être divisés entre ceux qui méritent que l’on maintienne leur pouvoir d’achat et ceux qui sont supposés pouvoir en supporter de nouvelles atteintes. 

La retraite n’est pas une prestation d’assistance mais un droit acquis par les retraités pour avoir financé la retraite de leurs parents par les cotisations versées au fil de leur carrière. Quel que soit le niveau de cette retraite, les droits qui ont été acquis méritent qu’ils soient préservés dans le temps et donc indexés.

 

Une politique qui décrédibilise notre contrat social.

Au-delà de la colère légitime des retraités actuels, cette pratique comptable porte atteinte à la confiance des  jeunes générations devant la manière dont sont traités leurs parents, alors que par ailleurs il est question de bâtir un nouveau régime de retraite qui précisément a pour objectif de restaurer la confiance.

 

Il faut que la raison revienne

Cette proposition de LREM est un ballon d’essai. Il y en a eu d’autres qui n’ont pas pu prendre leur envol. Rappelons donc le propos du candidat Emmanuel Macron dans sa lettre aux retraités ; Je m’engage tout d’abord à protéger votre pouvoir d’achat et en redonner aux retraités les plus modestes. Au regard de la situation actuelle et des échéances à venir, il serait tout à fait fâcheux que cette promesse ne soit pas tenue.

 

 

                                                                                             

Fait, le 19 mars 2019   Communiqué de presse CFR     N° 135





La colére des retraités

Les 16 millions de retraités ne sont pas des va-t-en-guerre et connaissent léétat des finances du pays.

- Ils approuvent léélargissement du financement de la protection sociale sur une base plus large comme Michel Rocard léavait initié avec la création de la CSG.

- Ils comprennent le souci des pouvoirs publics déaméliorer le pouvoir déachat des plus modestes.  

- Ils approuvent léintention du Président de bétir un nouveau régime de retraite, applicable é tous, comme la CFR le demande depuis de nombreuses années.

 

Mais ils refusent déétre discriminés et traités comme des citoyens de seconde zone.

- Ils ne comprennent pas pourquoi la majorité déentre eux devraient étre les seuls é devoir acquitter une cotisation maladie spécifique alors quéelle est supprimée pour les autres et que le coét final de leur complémentaire santé est trois fois plus élevé que pour les actifs.

- Ils ne comprennent pas pourquoi, alors que pouvoir déachat du reste de la population est amélioré ou au minimum maintenu, léaugmentation du taux de la CSG se traduit pour la majorité déentre eux par une amputation de leur pouvoir déachat.

- Ils rappellent que pour eux, ces amputations, séadditionnent depuis des années sans espoir de é retour é meilleure fortune é. Pour eux, léamputation est définitive et cumulative.

 

La Confédération Franéaise des Retraités rappelle les revendications de son 1,5 million déadhérents.

- Supprimer la cotisation maladie sur les retraites complémentaires des anciens salariés comme elle léa été pour les actifs. 

- Permettre aux retraités de déduire de leur revenu imposable leur cotisation de complémentaire santé comme cela est permis aux actifs.

 

Faite é Paris, le 13 Février 2018

Né 131

 

Hausse de la CSG des Retraités : Il est encore temps de se reprendre !

LéAssemblée nationale a voté en premiére lecture la hausse de la CSG de 1,7 point qui séappliquera é léensemble des retraités dont le revenu fiscal de référence est supérieur é 1200 euros par mois.
Cette mesure qui concerne léensemble des franéais fera léobjet de compensations au bénéfice de toutes les catégories déactifs car léobjectif est de leur rendre du pouvoir déachat.

Les retraités seront les seuls perdants !
Le pouvoir déachat rendu aux actifs sera pris dans leur poche au nom de la solidarité entre les générations. Il néy aura pour eux aucune compensation.
Céest pour les retraités une discrimination injustifiable.
La CFR a utilisé tous les moyens é sa disposition pour protester contre ce choix inadmissible fait par le gouvernement. Sans réponse é ce jour.

Ce mépris des retraités est intolérable.
Le processus parlementaire néen est quéé son début.
Espérons que Députés et Sénateurs retrouveront la voie de la raison et écouteront la CFR qui a fait des propositions concrétes :
- suppression de la cotisation déassurance maladie de 1% prélevée sur leurs retraites complémentaires. é défaut, ils seraient les seuls individus é continuer de verser une cotisation personnelle déassurance maladie.
- déductibilité fiscale de leurs cotisations déassurance complémentaire santé. Celles-ci pésent aujourdéhui sur eux trois fois plus que lorsquéils étaient en activité.

Les retraités ne comprendraient pas que les Parlementaires ne les écoutent pas.
Fait é Paris, le 7 novembre 2017


Complémentaire santé des retraités

 Le compte n'y est vraiment pas ! La CFR constate :

  • Que les retraités, comme tous les Franéais, doivent souscrire un contrat d'assurance maladie complémentaire appelé complémentaire santé
  • Que tous les salariés du secteur privé, depuis le 1er janvier 2016, bénéficient d'une complémentaire santé obligatoire dans le cadre de leur entreprise. L'employeur prend en charge au moins la moitié de la  cotisation, certes imposable, et l'autre partie de cette cotisation est déductible de leur revenu imposable.
  • Que pour les autres citoyens ? Rien néétait prévu. Ils restent sans aucun avantage.
  • Que pensant réduire cet écart et favoriser la généralisation de la couverture complémentaire Santé pour tous, la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2016 prévoit une mesure qui est trés loin du compte
  • Quéon en juge ! . Une partie des retraités (les plus de 65 ans) pourra souscrire des contrats responsables é labellisés é, sur la base de critéres définis par décret. Moyennant quoi les assureurs et mutuelles bénéficieront d'un crédit d'impét sous la forme d'une réduction déun point de la taxe (TSCA). . La réduction serait ainsi de 10 é pour une cotisation de 1.000 é/an, ...si l'assureur ou la mutuelle répercute bien l'avantage obtenu sur le tarif !
  • Que les retraités, comme tous les citoyens, doivent pouvoir déduire de leur revenu imposable la moitié de leur cotisation é une complémentaire santé labellisée.

Au nom des 15 millions de retraités quéelle représente, la CFR exige que ces mesures de simplicité et dééquité soient mises en oeuvre.

Fait é Paris, le 4 février 2016,  Né 128


Monsieur le Président de la République
Palais de l'élysée

 

55 rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 Paris

 

Paris, le 15 Juin 2017

LETTRE RECOMMANDéE AVEC A.R

 

Monsieur le Président,

 

Dans le cadre de la campagne électorale qui a conduit é votre élection, vous avez bien voulu nous faire part de quelques orientations que vous souhaitiez mettre en éuvre concernant les populations que nous représentons. Nous vous remercions de cette marque de considération et nous en avons largement fait part é notre million et demi d'adhérents.

 

Parmi ces orientations, deux ont rencontré notre adhésion.

Il s'agit tout d'abord de votre projet concernant un régime de retraite unique dans lequel un Euro de cotisation donnerait droit é un méme montant de pension, indépendamment de la profession dans laquelle la personne aurait exercé son activité. Il s'agit d'une revendication que nous soutenons depuis dix ans et nous sommes trés heureux que vous la preniez é votre compte.

Il s'agit également de l'augmentation de l'Allocation de Solidarité pour les Personnes égées que vous prévoyez de porter de 800 é plus de 900 Euros par mois. Nous nous réjouissons de cette mesure de justice en faveur des personnes - principalement des femmes - que les hasards de la vie ont empéchées de constituer un niveau satisfaisant de ressources.

 

En revanche il y a un sujet qui nous a valu un abondant courrier de retraités inquiets de voir se profiler une nouvelle attaque de leur pouvoir d'achat.                                                                           ~

Il s'agit de l'augmentation envisagée de la CSG. Nous avons bien noté que cette mesure générale ne concerne pas seulement les retraités puisque toutes les autres catégories seraient également concernées. Mais nous avons compris qu'outre les salariés du privé, les fonctionnaires et les travailleurs indépendants bénéficieraient de mesures compensatoires.

 

Dans ce contexte et pour éviter que les retraités n'aient un sentiment d'injustice, nous vous suggérons deux mesures, dont nous savons qu'elles seraient appréciées par eux

Il s'agit tout d'abord de la cotisation maladie de 1 % qui est prélevée sur les pensions complémentaires du secteur privé. L'inexistence de toute cotisation d'assurance maladie pour les fonctionnaires et la suppression de toute cotisation maladie planifiée pour les salariés, justifie que cette cotisation soit supprimée.

Il s'agit également de la cotisation des complémentaires Santé des retraités qui de l'avis d'Etienne Caniard, ancien Président de la Mutualité Franéaise, leur coéte, tous éléments pris en compte (loi Evin, absence de participation patronale, absence de déductibilité fiscale, progression avec l'ége ), trois fois plus que celle des salariés. Nous vous demandons donc de permettre aux retraités de déduire de leur revenu imposable tout ou
partie de leur cotisation, comme cela se fait pour les salariés du secteur privé.

Enfin, nous souhaitons qu'une attention particuliére soit portée é la détermination du montant  des revenus é partir desquels le nouveau taux de la CSG s'appliquerait. Il est difficile de considérer qu'un montant de 1 .200 é fasse sortir son bénéficiaire de la catégorie des retraités modestes.

Monsieur le Président, il ya beaucoup d'autres sujets que vous évoquez dans votre courrier. Nombre de ceux-ci, qu'il s'agisse du maintien é domicile, de l'amélioration de la prise en charge des dépenses de santé ou de la reconnaissance du réle des retraités dans la société, rejoignent les préoccupations de nos adhérents et nous sommes disposés é rencontrer les personnes qui en sont chargées, pour leur présenter nos propositions.

 

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma trés haute considération.

 

Le Président
Pierre ERBS




Annexe é CFR Echos Né 040 é Septembre 2017
Paris, le 8 septembre 2017
Monsieur DARMANIN Gérald
Ministre de léAction et des Comptes Publics
139, rue de Bercy
75572 PARIS

Monsieur le Ministre,

Au nom de la Confédération Franéaise des Retraités que je préside, jéai alerté Monsieur le Président de la République sur léinquiétude que suscite chez les retraités la hausse annoncée de la CSG. Par lettre du 4 aoét le Chef de cabinet de Monsieur le Président de la République nous a informés quéil vous avait transmis notre courrier en vue déun examen attentif de notre intervention.

Sans revenir sur léensemble des points développés dans cette lettre, je souhaite attirer votre attention sur le caractére indispensable de mesures compensatoires au bénéfice des retraités
.
Jéinsiste tout particuliérement sur la nécessité de supprimer la cotisation maladie de 1% peréue sur les retraites complémentaires AGIRC-ARRCO des anciens salariés du secteur privé.
Cette cotisation néa plus aucune justification car elle ne serait maintenue que pour cette seule catégorie. De plus la population concernée subit le gel de ses retraites du fait de léaccord AGIRC-ARRCO jusquéen 2019.
Léaugmentation des retraites de base annoncée pour le 1er octobre concernera la totalité de la retraite pour le secteur public mais une partie seulement des revenus des retraités du secteur privé.
Jéajoute que léargument selon lequel un nombre important de retraités bénéficiera de la suppression de la taxe déhabitation apparaét comme spécieux dans la mesure oé elle concernera léensemble de la population. Elle ne peut donc pas étre considérée comme une compensation au bénéfice des retraités.
Concernant les cotisations aux assurances complémentaires santé, je tiens é souligner que la situation dans laquelle se trouvent les retraités est particuliérement pénalisante. Le niveau des cotisations applicables en fonction de léége constitue une charge trés importante pour les ménages de retraités qui en assument totalement la charge au contraire des salariés actifs qui bénéficient déune prise en charge partielle par leur employeur. De plus les salariés qui pouvaient déduire leurs
cotisations lorsquéils étaient en activité ne peuvent plus le faire dés lors quéils sont en retraite. Une telle injustice ne saurait perdurer et la déductibilité fiscale constituerait un moyen de compenser la hausse de la CSG.

La Confédération Franéaise des Retraités est constituée des 5 principales organisations de retraités : Confédération Nationale des Retraités des Professions Libérales é Fédération Nationale des Associations de Retraités - Générations Mouvement Fédération Nationale - Groupement CNR-UFRB - Union Franéaise des Retraités 83-87 avenue déItalie - 75013 PARIS é Tél : 01 40 58 15 00 courriel : conf.retraites@wanadoo.fr é site : www.retraite-cfr.fr

Enfin, je tiens é attirer votre attention sur le niveau du seuil déapplication du nouveau taux de CSG. Le chiffre de 1200 euros qui a été avancé apparaét comme particuliérement faible et les retraités dont le niveau de revenus est légérement supérieur é ce seuil sont inquiets et ressentiront comme une injustice profonde de devoir subir un prélévement supplémentaire sur leurs revenus.

En espérant que vous accorderez é ce courrier léattention quéil mérite, je vous prie déagréer, Monsieur le Ministre, léexpression de ma haute considération.

Le Président
Pierre Erbs